XPLANE

Curtiss H-75 Hawk XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Fin 1937, l’armée de l’air française a besoin de chasseurs modernes et se tourne vers les États-Unis.
Le Curtiss H75A est choisi et 100 exemplaires sont commandés en mai 1938.
Les premiers Curtiss H75A1 arrivent en France en décembre 1938.
En septembre 1939, 200 Curtiss H75A2 sont commandés.
En septembre 1939, la France commande 530 Curtiss H75A3 et 100 Curtiss H81 (P40).
Les Curtiss H75A3 arrivent en France à partir de mars 1940.
A l’armistice, 186 Curtiss H75 se réfugient en Afrique du Nord.
Les Curtiss H75 restants en métropole sont utilisés par l’armée de l’air de Vichy.
Les Curtiss H75 finissent leur carrière dans les écoles de chasse ou dans des missions secondaires.
Le Curtiss H75 était apprécié de ses pilotes pour sa maniabilité, mais son armement et sa protection étaient insuffisants.

Couzinet C-70 Arc-en-Ciel v1.0 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Ce trimoteur, à structure en bois et revêtement en contreplaqué, à l’aérodynamique très pure, est le fruit d’études du jeune ingénieur René COUZINET qui voulait prouver la possibilité de traverser l’Atlantique Sud avec un avion terrestre (et non un hydravion).
C’est ce que démontrera Jean MERMOZ, en partant de Saint-Louis du Sénégal le 16 janvier 1933 pour rejoindre Natal (Brésil) après 14h24 de vol; il fera, par la suite, 8 traversées postales, jusqu’au 28 octobre 1934.
Modifié fin 1934, Mermoz fera revoler l’avion le 25 février 1935 sous la désignation C71.
Malgré ses performances, l’Arc-en-Ciel ne sera pas commandé en série mais arrêté et vendu aux enchères le 28 Mai 1937 puis détruit en 1941 à la suite de l’occupation de l’usine Couzinet par l’armée allemande.

Nord 3202 v1.0 XP12

Maître d’œuvre : André Chancel Adaptation XPlane par Bernard Juniot

La SNCAN a conçu le projet Nord 3202 pour un avion d’entraînement destiné à remplacer les biplans Stampe SV-4
Le Nord 3202 a effectué son premier vol en avril 1957, et a reçu une commande de cent appareils par l’armée française en mai 1957.
Les Nord 3202 étaient utilisés pour la formation des pilotes de l’ALAT et pour des vols de promotion en France et à l’étranger.
Ils ont été utilisés jusqu’en 1978 et ont été les derniers avions d’entraînement militaire conçus spécifiquement pour l’ALAT.
Les Nord 3202 étaient dotés de capacités secondaires de voltige aérienne.

Piper PA-23 Apache v2.0 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Le PA23-Apache est un bimoteur de tourisme et d’affaires construit par la Compagnie Piper Aircrafts dans les années 1950/60.
Il est équipé de deux moteurs Lycoming de 160 CV qui lui procurent de très bonnes performances.
Il a été le premier bimoteur commercialisé par Piper, et aussi le moins cher de sa catégorie. De ce fait il a eu une assez grande diffusion dans le monde, et plus de 2000 exemplaires ont été construits.
Si on a quelquefois moqué ses formes rondelettes, il reste un appareil spacieux, facile à piloter par tous temps, et très bien équipé pour son époque.

Piper PA-23 Apache v1.1 XP11

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Aeromot A200S Ximango v1.1 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

L’Aeromot AMT 200 Super Ximango est un motoplaneur biplace côte-à-côte construit au Brésil et dérivé du Fournier RF-10.

Wassmer WA-28 Espadon v1.0 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Planeur monoplace de classe standard à ailes hautes et train rentrant, le WA 28 est une version dérivée du WA 26P Squale. L’Espadon reprend le même fuselage en composite (Fibre de verre et résine polyester) que le Squale mais reçoit une aile et un plan horizontal monobloc eux aussi en composite contrairement à son prédécesseur dont l’aile était en bois.
L’Espadon est fabriqué à Issoire (Puy-de-Dôme) par Wassmer Aviation. Le prototype effectue son premier vol en août 1974 et reçoit son certificat de type en novembre de la même année. Plusieurs versions seront proposées : WA 28 version standard, WA 28F à atterrisseur fixe, WA 28E avec un aile et un fuselage renforcé, WA 28EF version du E à atterrisseur fixe.En tout 28 appareils seront construits entre 1974 et 1977.
À l’heure actuelle une douzaine d’Espadon sont encore en état de vol.

Vought F-8 Crusader v1.3 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Sylvain Parouty Adaptation XPlane par Bernard Juniot

Construit par Vought, 42 appareils furent commandés en remplacement des F4U Corsair et équipèrent les flottilles 12F et 14F. La 12F à Lorient Lann-Bihoué de 1964 à 1968 puis à Landivisiau jusqu’en 1999. La 14F à Lorient Lann-Bihoué de 1965 à 1968 puis à Landivisiau jusqu’en 1979. Le F-8E (FN) French Navy se distingue de ses congénères par des braquages plus importants des dispositifs hypersustentateurs mais aussi et surtout par l’emploi de la BLC (Boundary Layer Control) autrement dit le soufflage de la couche limite, toutes ces modifications lui permettant d’avoir une vitesse d’approche plus faible, compatible avec nos porte-avions Foch et Clemenceau. Le Crusader a servi dans l’Aéronavale française de 1964 à 1999 après une rénovation de 17 avions dans les années 90 (F-8P). En 2002, le Rafale a pris sa succession.

Morane-Saulnier MS760 Paris v1.1 XP11 XP12

Maître d’œuvre : André Chancel Adaptation XPlane par Bernard Juniot

Le Morane-Saulnier MS.760 « Paris » est un avion à réaction quadriplace construit par Morane-Saulnier, sous la direction de l’ingénieur Paul-René Gauthier, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 157 exemplaires dont une bonne partie étaient toujours en service à la fin des années 1980. Un certain nombre d’avions ont été vendus à l’exportation ou à des opérateurs civils. Il est considéré comme l’un des tout premiers very light jet.

Socata TB-30 Epsilon v1.0 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Conçu en collaboration avec l’Armée de l’air française, le TB-30 Epsilon est destiné à l’apprentissage des futurs pilotes, permettant une première étape de formation plus rationnelle et économique que le passage direct sur jet. Le cockpit, biplace en tandem, présente une grande similitude avec celui d’un avion de combat.
Le moteur à pistons est équipé d’une magnéto simple à double rotors.
L’hélice est équipée d’un système de changement de pas simplifié ; en effet, le déplacement vers petit pas est effectué par une pression d’huile, la coupure de cette pression d’huile entraîne le déplacement des pales vers grand pas. Ce déplacement vers grand pas est obtenu grâce à des contrepoids judicieusement placés sur les pieds de pales. La force centrifuge entraîne la rotation des pales.
Le premier prototype du TB-30 a effectué son premier vol le 22 décembre 1979, mais l’avion a été ensuite profondément remanié et n’est entré en service dans l’Armée de l’air que le 7 juin 1984. Il est devenu avec l’Alpha Jet le principal avion d’entraînement de l’Armée de l’air française, mais a aussi connu une carrière à l’exportation : le Portugal l’a construit sous licence.

Morane-Saulnier MS733 Alcyon v2.1 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Le Morane-Saulnier MS.733 Alcyon est un avion d’entraînement français. Le premier MS.733 prit son envol le 16 avril 1951. En version militaire, il a équipé l’École de l’air de Salon de Provence. L’armée de l’air en commanda 200 dont 40 pour l’Aéronavale. La première escadrille qui perçut des Morane 733 fut la 51S. Mais il a aussi été utilisé durant la guerre d’Algérie comme avion anti-guérilla. Il était alors armé de mitrailleuses, de paniers lance-roquettes et de bombes anti-personnel. En version civile, le SFA de Saint-Yan1 et Air France l’ont utilisé pour la formation ou le perfectionnement des pilotes de ligne. Une quinzaine d’appareils furent exportés au Cambodge, d’autres en Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne fédérale.

Nord 1101 Ramier v1.0 XP11 XP12

Maître d’œuvre : André Chancel Adaptation XPlane par Bernard Juniot

Durant la Seconde Guerre mondiale, les constructeurs aéronautiques français se sont vus contraints de produire des appareils pour le compte de l’occupant. Nord Aviation a ainsi dû construire le Messerschmitt 108 doté d’un train classique et réaliser et conduire la mise au point du Me 208 doté d’un train tricycle rentrant.
Deux exemplaires du Me 208 ont été construits et l’un d’eux effectua quelques vols, muni d’un train d’atterrissage fixe provisoire avant d’être détruit lors du bombardement des usines de Méaultes.
À la libération, le second prototype fut doté d’un moteur Renault 6Q10. Les premiers approvisionnements pour la série étaient déjà fabriqués et l’avion fut donc construit, avec une présérie de sept unités. Le premier avion de série, le numéro 8, fut présenté au premier salon aéronautique d’après-guerre, en 1946, sous les coupole du Grand Palais à Paris. Il reçut à ce moment-là le nom de Noralpha peint sur son capot. Nord Aviation l’utilisera intensément comme avion de démonstration et pour sa campagne de publicité
Deux cents unités du Nord 1100 furent produites, l’Armée de l’air et l’Aéronavale s’en réservant une grande partie en le baptisant Ramier. Les deux armées l’ont utilisé jusqu’en 1963. Par la suite, certains ont été affectés au Service de la Formation Aéronautique. Dans le civil, ils ont été à l’origine de la création de plusieurs sociétés d’avions-taxi et ont constitué un outils précieux du fait de leur train escamotable et de leur hélice à pas variable électrique.

Breguet BR1050 Alizé v1.2 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

Le premier des trois prototypes de l’Alizé fit son vol inaugural le 5 octobre 1956. Les premiers essais montrèrent de mauvaises qualités de vol, qui nécessitèrent une longue période de modifications et de mise au point. Le troisième prototype disposait d’un moteur plus puissant, qui sera retenu pour la production en série. Les essais de catapultage et d’appontage furent d’abord réalisés à partir d’installations au sol (mai 1957) puis depuis un bâtiment britannique (le HMS Eagle (R05)) en mars 1958.
Les prototypes furent suivis par deux avions de présérie, et le premier exemplaire de production livré en mars 1959. Entre-temps, la commande initiale de 100 exemplaires avait été réduite à 75. Au total, 89 exemplaires de l’Alizé ont été construits entre 1957 et 1962, dont douze destinés à l’Inde. L’Aéronautique navale a modernisé les Alizé à plusieurs reprises. Trente exemplaires furent modifiés en 1964-1965 pour faire évoluer le système d’écoute des bouées sonores et le rendre capable de tirer une torpille Mk-44 en plus de la L4 et le missile anti-surface filoguidé AS-12. Un autre programme de modernisation au début des années 1990 dota 27 appareils d’un système de leurres, d’un nouveau pilote automatique, dérivé de celui de l’Atlantique 2, et d’une nouvelle avionique. Enfin, en 1996/1997, 15 avions furent dotés d’un système optronique infrarouge Thomson-CSF TTD Chlio.
Le dernier Br.1050 Alizé fut retiré du service le 15 septembre 2000.

Eurocopter AS 565 Panther v3.0 XP11 XP12

Maître d’œuvre : Bernard Juniot

L’Aérospatiale AS565 Panther est un hélicoptère moyen polyvalent, c’est la version militaire du SA365 Dauphin. Le Panther peut être utilisé dans un large éventail de rôles militaires : appui feu, guerre anti-sous-marine, lutte anti-navire, recherche et sauvetage (SAR), transport de troupes, évacuation sanitaire et de renseignement d’intérêt maritime (ISR) depuis le standard 21. Depuis les changements opérés par Airbus Helicopters en janvier 2014, il est renommé AS565 MBe.

Base Aéronavale Toulon-Hyéres (LFTH) v1.0 XP11/XP12

Maîtres d’œuvre : Norbert Clauze et Bernard Juniot

Depuis 1925, le site du Palyvestre accueille l’Aéronautique navale. Cette base de 270 hectares est le point d’appui des opérations aéromaritimes en Méditerranée. Elle est composée de deux aérodromes situés à Hyères et à Cuers, permettant la mise en œuvre d’une trentaine appareils (essentiellement des hélicoptères). Aérodrome mixte (militaire et civil), Hyères accueille 60 000 mouvements par an et 577 000 passagers par an. C’est le 21eme aéroport de France.