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Maître d’œuvre : André Chancel
Durant la Seconde Guerre mondiale, les constructeurs aéronautiques français se sont vus contraints de produire des appareils pour le compte de l’occupant. Nord Aviation a ainsi dû construire le Messerschmitt 108 doté d’un train classique et réaliser et conduire la mise au point du Me 208 doté d’un train tricycle rentrant.
Deux exemplaires du Me 208 ont été construits et l’un d’eux effectua quelques vols, muni d’un train d’atterrissage fixe provisoire avant d’être détruit lors du bombardement des usines de Méaultes.
À la libération, le second prototype fut doté d’un moteur Renault 6Q10. Les premiers approvisionnements pour la série étaient déjà fabriqués et l’avion fut donc construit, avec une présérie de sept unités. Le premier avion de série, le numéro 8, fut présenté au premier salon aéronautique d’après-guerre, en 1946, sous les coupole du Grand Palais à Paris. Il reçut à ce moment-là le nom de Noralpha peint sur son capot. Nord Aviation l’utilisera intensément comme avion de démonstration et pour sa campagne de publicité
Deux cents unités du Nord 1100 furent produites, l’Armée de l’air et l’Aéronavale s’en réservant une grande partie en le baptisant Ramier. Les deux armées l’ont utilisé jusqu’en 1963. Par la suite, certains ont été affectés au Service de la Formation Aéronautique. Dans le civil, ils ont été à l’origine de la création de plusieurs sociétés d’avions-taxi et ont constitué un outils précieux du fait de leur train escamotable et de leur hélice à pas variable électrique.
Maître d’œuvre : Emmanuel Geffroy
Monoplan à aile parasol pourvu d’une cabine fermée pour 4 passagers et d’un poste de pilotage torpédo, le Laté 25 a été construit à 61 exemplaires, dont 16 machines ont été acquises par l’Argentine et 4 par le Brésil. Très robuste, il sera utilisé jusqu’en 1939.
Le 9 mars 1929, au cours d’un vol de reconnaissance vers l’Argentine, Jean Mermoz a du poser son Laté 25 dans la Cordillère des Andes. Après des réparations de fortune de son mécanicien Alexandre Collenot, Mermoz réussit un décollage acrobatique afin de rejoindre Copiapo. L’avion de cet exploit, le n°603 F-AIEH, est exposé aujourd’hui au Musée de l’Air de Buenos-Aires.
Maître d’œuvre : Emmanuel Geffroy
Le Breguet XIV était un biplan français utilisé pendant la Première Guerre mondiale comme avion de reconnaissance et comme bombardier, et est sans doute le meilleur bombardier moyen de la Première guerre mondiale. Sa vitesse en faisait l’appareil biplace le plus rapide du conflit. Il a été produit pendant de nombreuses années après la fin de la guerre. Il reste surtout célèbre pour avoir participé à l’épopée de l’Aéropostale aux mains de pilotes comme Mermoz, Daurat, Saint Exupéry et autres Guillaumet.
Le Breguet XIV se présentait comme un biplan haubané à train rigide avec un moteur refroidi par eau et équipé de deux mitrailleuses sur pivot tirant vers l’arrière (parfois, une mitrailleuse Vickers tirant vers l’avant, au travers de l’hélice), mais sous l’habillage en tissu se trouvait une structure en acier solidement soudée. Il fut le premier avion produit en nombre à utiliser de grandes quantités de métal, plutôt que du bois, pour sa cellule. Cette structure légère, rigide et supérieure à celle de la plupart des autres avions, lui permettait d’effectuer des manœuvres très délicates compte tenu de sa taille. L’appareil était rapide et agile et pouvait supporter les dégâts dus au combat. Il pouvait emporter, sous ses ailes inférieures, jusqu’à 300 kg de bombes.
Le Bréguet XIV de 1918 a un rayon d’action théorique de 250 km environ; et mais l’aviation de bombardement, qui en était armée, ne pénétrait de jour dans les lignes ennemies qu’en vol groupé et à une distance n’excédant guère 25 km.
Maître d’œuvre : André Chancel
Le Fouga Magister a été conçu au tout début des années 1950, pour répondre à une demande de l’Armée de l’air française. Deux prototypes furent réalisés : le premier avec l’empennage en « V » et le second avec un empennage classique. Malgré le crash du prototype en « V », cette formule aérodynamique fut retenue pour les exemplaires de série. La production démarra en 1953, l’Armée de l’air ayant commandé 5 avions de pré-série et 95 de série.
En 1954, le Fouga Magister est retenu par l’OTAN comme avion à réaction d’entraînement de base. Les commandes affluent alors de plusieurs pays, et une production sous licence est lancée en Allemagne, Israël et Finlande. Au total, 929 exemplaires seront construits, dont certains sont toujours en service cinquante ans plus tard.
A la fin des années 1970, une version améliorée désignée Fouga 90 fut proposée. Elle disposait d’un poste de pilotage largement modifié, de sièges éjectables et de réacteurs plus puissants (des Turboméca Astafan IIG de 690 kgp dans un premier temps, mais des Astafan IVG de 775 kgp étaient également envisagés). Le prototype fit son premier vol le 20 août 1978 mais aucune commande ne fut enregistrée et l’avion ne fut jamais construit en série.
Maîtres d’œuvre : André Chancel/Philippe Penot
Le Mirage III C est la version d’interception. La coordination du système d’armes est confiée à la CSF. Le premier modèle de série vole le 9 octobre 1960, à Mérignac, avec Jean Coureau aux commandes.
Le 7 juillet 1961, le premier Mirage III C de l’Escadron de chasse 1/2 « Cigognes » se pose sur la piste de Dijon – Longvic. Le Mirage III entre en utilisation opérationnelle dans l’armée de l’Air française, le 19 décembre de la même année. Les pilotes de combat français entrent dans l’ère bi-sonique. A compter de décembre 1962, quatre escadrons de chasse, dotés de Mirage III C, assurent l’alerte permanente 24 heures sur 24 : un Mirage étant d’alerte à 5 minutes, un second le suppléant à 30 minutes.