P3D V.4/V.5

Bloch MB152 v1.1

Maître d’œuvre : Emmanuel Geffroy Conversion P3D: Jean-Maris Chardes

Le prototype du Bloch MB.152, dérivé du Bloch MB.151, vola pour la première fois à la fin de l’année 1938. Monoplan à ailes basses de construction entièrement métallique, armé de deux canons et de deux mitrailleuses (ou de quatre mitrailleuses)
Le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmitt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l’armée de l’Air d’armistice. Le MB.152 donna naissance à plusieurs dérivés, comme les MB.155 et MB.157, qui ne furent pas produits en série.

Nord 3202 v1.0

Maître d’œuvre : André Chancel

Le Nord 3202 est un avion d’entraînement militaire français conçu et construit par la SNCAN au cours des années 1950. Il a été conçu pour remplacer les biplans Stampe SV-4 en service dans l’Armée de Terre.
Le premier vol du prototype a eu lieu en juin 1954, et la production en série a débuté en 1959. Au total, 101 exemplaires ont été construits.
Les Nord 3202 ont été utilisés par l’Armée de Terre pendant la guerre d’Algérie, où ils ont formé des pilotes militaires. Ils ont également été utilisés pour des démonstrations de voltige.
Les Nord 3202 ont été retirés du service en 1978. Ils ont été les derniers avions d’entraînement militaire conçus spécifiquement pour l’ALAT.

Morane-Saulnier MS760 Paris v1.0

Maître d’œuvre : André Chancel

Le Morane-Saulnier MS.760 « Paris » est un avion à réaction quadriplace construit par Morane-Saulnier, sous la direction de l’ingénieur Paul-René Gauthier1, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 157 exemplaires dont une bonne partie étaient toujours en service à la fin des années 1980. Un certain nombre d’avions ont été vendus à l’exportation ou à des opérateurs civils. Il est considéré comme l’un des tout premiers very light jet.

Nord 1101 Ramier v1.0

Maître d’œuvre : André Chancel

Durant la Seconde Guerre mondiale, Nord Aviation a été contraint de produire des avions pour le compte de l’occupant allemand. L’un de ces avions était le Messerschmitt Me 208, un avion de liaison et de transport léger.
Deux prototypes du Me 208 ont été construits en France. L’un d’eux a été détruit lors d’un bombardement, mais le second a survécu.
À la libération de la France, le second prototype a été équipé d’un moteur Renault 6Q10. Les premiers exemplaires de série ont été construits, et le premier avion de série, le numéro 8, a été présenté au premier salon aéronautique d’après-guerre en 1946.
L’avion a été baptisé Nord 1100 Noralpha. Il a été construit à deux cents exemplaires, dont une grande partie a été acquise par l’Armée de l’air et l’Aéronavale, qui l’ont utilisé jusqu’en 1963.
Dans le civil, le Nord 1100 Noralpha a été utilisé par plusieurs compagnies d’avions-taxi. Il a été apprécié pour son train escamotable et son hélice à pas variable électrique, qui le rendaient particulièrement adapté aux opérations sur des terrains courts.

Latécoère 25

Maître d’œuvre : Emmanuel Geffroy

Monoplan à aile parasol pourvu d’une cabine fermée pour 4 passagers et d’un poste de pilotage torpédo, le Laté 25 a été construit à 61 exemplaires, dont 16 machines ont été acquises par l’Argentine et 4 par le Brésil. Très robuste, il sera utilisé jusqu’en 1939.
Le 9 mars 1929, au cours d’un vol de reconnaissance vers l’Argentine, Jean Mermoz a du poser son Laté 25 dans la Cordillère des Andes. Après des réparations de fortune de son mécanicien Alexandre Collenot, Mermoz réussit un décollage acrobatique afin de rejoindre Copiapo. L’avion de cet exploit, le n°603 F-AIEH, est exposé aujourd’hui au Musée de l’Air de Buenos-Aires.

Breguet XIV v1.0

Maître d’œuvre : Emmanuel Geffroy

Le Breguet XIV était un biplan français utilisé pendant la Première Guerre mondiale comme avion de reconnaissance et comme bombardier. Il était le plus rapide des appareils biplaces de l’époque et fut un succès commercial important, avec plus de 8 000 exemplaires construits.
C’était un avion robuste et fiable, capable d’effectuer des manœuvres délicates malgré sa taille. Il était également capable d’emporter une charge utile importante de bombes.
Le Breguet XIV a joué un rôle important dans la Première Guerre mondiale, effectuant des missions de reconnaissance, de bombardement et de liaison. Il est resté en service dans l’armée française jusqu’en 1932.
Après la guerre, le Breguet XIV a été utilisé par de nombreuses compagnies aériennes civiles, notamment l’Aéropostale. Il a permis de relier l’Europe à l’Amérique du Sud et a contribué à ouvrir de nouvelles voies aériennes.

Fouga CM170 Magister v2.2

Maître d’œuvre : André Chancel

Le Fouga Magister a été conçu au tout début des années 1950, pour répondre à une demande de l’Armée de l’air française. Deux prototypes furent réalisés : le premier avec l’empennage en « V » et le second avec un empennage classique. Malgré le crash du prototype en « V », cette formule aérodynamique fut retenue pour les exemplaires de série. La production démarra en 1953, l’Armée de l’air ayant commandé 5 avions de pré-série et 95 de série.
En 1954, le Fouga Magister est retenu par l’OTAN comme avion à réaction d’entraînement de base. Les commandes affluent alors de plusieurs pays, et une production sous licence est lancée en Allemagne, Israël et Finlande. Au total, 929 exemplaires seront construits, dont certains sont toujours en service cinquante ans plus tard.
A la fin des années 1970, une version améliorée désignée Fouga 90 fut proposée. Elle disposait d’un poste de pilotage largement modifié, de sièges éjectables et de réacteurs plus puissants (des Turboméca Astafan IIG de 690 kgp dans un premier temps, mais des Astafan IVG de 775 kgp étaient également envisagés). Le prototype fit son premier vol le 20 août 1978 mais aucune commande ne fut enregistrée et l’avion ne fut jamais construit en série.

Dassault Mirage IIIC v1.1

Maîtres d’œuvre : André Chancel/Philippe Penot

Le Mirage III C est la version d’interception. La coordination du système d’armes est confiée à la CSF. Le premier modèle de série vole le 9 octobre 1960, à Mérignac, avec Jean Coureau aux commandes.
Le 7 juillet 1961, le premier Mirage III C de l’Escadron de chasse 1/2 « Cigognes » se pose sur la piste de Dijon – Longvic. Le Mirage III entre en utilisation opérationnelle dans l’armée de l’Air française, le 19 décembre de la même année. Les pilotes de combat français entrent dans l’ère bi-sonique. A compter de décembre 1962, quatre escadrons de chasse, dotés de Mirage III C, assurent l’alerte permanente 24 heures sur 24 : un Mirage étant d’alerte à 5 minutes, un second le suppléant à 30 minutes.

Dassault Mirage IIIB v1.2

Maîtres d’œuvre : André Chancel/Philippe Penot

L’histoire du Mirage III a commencé en 1954 lorsque l’Armée de l’Air recherchait un intercepteur léger. Le MD550 fut la réponse de Dassault à ce concours.
Cependant, l’appareil devait beaucoup évoluer avant de devenir Mirage III bisonique à moteur ATAR. Le III C fut la première version réellement opérationnelle. Début 1961, le Mirage III C commence à équiper les unités de chasse françaises. Le succès à l’exportation fera de lui un des avions majeurs de l’après-guerre.
Sa participation à la guerre des Six Jours sera essentielle dans la victoire de l’Etat d’Israël.
Le Mirage III B a été commandé par l’Armée de l’Air en même temps que les 100 premiers exemplaires du III C. Il était, en effet, nécessaire de pouvoir transformer dans les meilleures conditions les futurs pilotes de l’Armée de l’Air et des autres forces aériennes possédant des Mirage.
Le prototype du Mirage III B 01 a volé pour la première fois le 20 octobre 1959 aux mains du pilote d’essai René Bigand. 76 exemplaires de série du Mirage III B de toutes versions ont été produits, dont 56 pour l’Armée de l’Air Française.

Fouga CM175 Zéphyr v3.2

Maître d’œuvre : André Chancel

La gauge RFN disponible sur le site RFN comporte maintenant  une version 64 bits compatible avec P3Dv4.

En 1953, la Marine nationale française cherche un avion d’entraînement à réaction pour former ses futurs pilotes. Elle envisage d’acheter un avion américain, mais la société Fouga propose de développer une version spécifique de son CM-170 Magister pour la Marine.
Le CM-170M Esquif est équipé d’une crosse d’appontage, d’une élingue et d’un train d’atterrissage renforcé pour les opérations sur porte-avions. Il est développé conjointement par le ministère de la défense nationale et Fouga, avec le concours du Royal Aircraft Establishment de Bedford.
Le premier vol de l’Esquif a lieu en juillet 1956. Les essais de validation sont menés sur le porte-avions britannique HMS Bulwark au large de Cherbourg, puis sur le HMS Eagle au large de Toulon.
Le premier exemplaire de série entre en service en mai 1959. La Marine nationale le rebaptise Zéphyr, tandis que Potez, qui a repris les activités de Fouga, change la désignation constructeur en CM-175.
Le Zéphyr est utilisé par la Marine nationale pendant plus de 20 ans. Il est remplacé par le Dassault Étendard VI en 1979.

Si, en sortie de pont, vous constatez un crash ou une forte accélération, appliquez ce correctif réalisé par Jean.